Découvrez l’histoire derrière l’objectif: Une passion pour la photographie depuis plus de 40 ans
Retour aux sources : mon histoire avec l’argentique
J’ai découvert la photographie en 1985, poussé par une fascination pour la beauté des images d’architecture. Ce qui me captivait, c’était la façon dont la lumière et les formes racontaient des histoires silencieuses. Mon premier compagnon dans cette aventure fut un Canon AE-1 Program, équipé d’un objectif 50 mm f/1.8. Solide, fiable, et parfait pour apprendre les bases, il est rapidement devenu un prolongement de mon regard.
Cependant, mon attirance ne se limitait pas à l’architecture. Peu à peu, je me suis également intéressé au portrait, même si ma timidité m’a souvent freiné. Ainsi, je me cantonnais à photographier ma famille, qui se prêtait volontiers à mes expérimentations. Malgré tout, invariablement, je revenais à ma première passion : l’architecture. Ce domaine m’offrait une infinité de possibilités pour explorer les lignes, les ombres, et les textures des bâtiments, chaque prise de vue devenant un défi à relever.
Dans les années 90, avant l’arrivée des appareils numériques et des logiciels de retouche, la photographie exigeait non seulement une grande patience, mais également une bonne dose d’ingéniosité. Par exemple, capturer les monuments illuminés au crépuscule représentait un véritable défi technique. En effet, lorsque le ciel était encore teinté d’un bleu profond, il était difficile d’équilibrer cette dualité lumineuse. Pour surmonter cet obstacle, j’ai utilisé une technique appelée la surimpression.
Cette méthode, bien que complexe, consistait à prendre deux photos sur une seule image sans avancer la pellicule : une première pour capturer la couleur du ciel, puis une seconde, plus tard, une fois que les lumières des bâtiments s’étaient allumées. Toutefois, ce processus exigeait une précision millimétrique et un trépied robuste. Par conséquent, l’appareil devait rester parfaitement immobile pendant une heure, voire deux, tandis que j’attendais patiemment, observant le ciel se transformer et les lumières s’éveiller.
Certes, cette attente prolongée me valait souvent des regards curieux, voire méfiants. À plusieurs reprises, des passants m’ont dévisagé ou des parents ont rappelé leurs enfants, me prenant pour un personnage étrange. Étrange ? Oui, peut-être, mais pour moi, ces moments d’attente n’étaient pas une contrainte. Bien au contraire, ils représentaient une forme de méditation.
En fin de compte, chaque surimpression réussie était une petite victoire. Ces défis techniques, bien qu’exigeants, m’ont appris à observer attentivement, à anticiper l’instant parfait, et à apprécier la magie de la lumière et du temps.
Aujourd’hui, avec les outils numériques, ces contraintes ont laissé place à d’autres défis. Néanmoins, je repense souvent à ces nuits passées avec mon Canon argentique, à attendre l’instant idéal. Ces souvenirs me rappellent l’importance de la patience et de la passion dans la création d’images qui racontent, encore aujourd’hui, la beauté et la poésie d’instants figés dans le temps.
Le numérique : l’art de conjuguer modernité et sensibilité
Au départ, j’étais réticent à l’idée de passer au numérique. Habitué à l’exigence de l’argentique, je redoutais de perdre cette authenticité propre au film, ainsi que la magie liée à l’attente du développement. Pourtant, lorsque j’ai finalement franchi le pas, j’ai découvert que le numérique ouvrait une porte vers une nouvelle manière de voir et de penser la photographie. En effet, il ne s’agissait plus seulement de capturer un moment, mais de le concevoir en amont. Grâce à cette technologie, j’ai appris à imaginer la photo avant même de l’avoir prise : visualiser le cadre, anticiper la lumière, et réfléchir à l’émotion que je voulais transmettre.
Cette approche novatrice m’a révélé un monde infini de possibilités créatives. Par exemple, pouvoir voir instantanément le résultat d’un cliché m’a permis d’affiner mes réglages en temps réel. De plus, cela m’a donné la liberté d’expérimenter des angles audacieux et de saisir des instants avec une précision que je n’aurais jamais envisagée auparavant. Par ailleurs, la retouche numérique s’est rapidement imposée comme une extension naturelle de ce processus. Ajuster les couleurs, optimiser la lumière ou mettre en valeur les détails est devenu une manière d’amplifier l’impact visuel de mes images.
Aujourd’hui, je ne perçois plus le numérique comme une rupture, mais bien comme une évolution. En effet, cette technologie m’a appris à réinventer ma vision de la photographie, transformant chaque prise de vue en une opportunité de créer des œuvres alliant modernité, créativité et sensibilité. Ce qui autrefois m’intimidait est désormais un outil essentiel, me permettant d’immortaliser et de partager la beauté du monde avec un regard toujours renouvelé, profondément ancré dans l’émotion et l’expression artistique.
Ma vision :
Capturer l’émotion et l’authenticité
Ce qui distingue mon travail, c’est une approche profondément ancrée dans la passion et l’exigence. Issu du monde amateur, j’ai appris à cultiver un regard attentif et une patience infinie pour chaque image, car le temps consacré à une photo m’importe peu pourvu que le résultat soit exceptionnel. Pour les portraits, mon style privilégie la spontanéité et le naturel. Il ne s’agit pas de figer une pose, mais de saisir une émotion, un instant de vie suspendu. Chaque cliché raconte une histoire authentique, où la vie et l’instantanéité prennent le pas sur l’artifice. Mon objectif est de faire ressortir l’essence de chaque personne, dans une harmonie subtile entre mouvement et émotion.
Des outils modernes au service de mon art :
Matériel
Depuis plus de 40 ans, je suis fidèle à la marque Canon, qui m’a toujours offert fiabilité et performance. Pour mes boîtiers, je privilégie une grande définition afin de capturer chaque détail avec précision, tout en recherchant une ergonomie intuitive qui me permet de rester concentré sur l’instant. Côté objectifs, la série L de Canon m’apporte une satisfaction totale grâce à son piqué exceptionnel, sa maniabilité et sa robustesse, même dans les conditions les plus exigeantes. Ce matériel de qualité me permet d’exprimer pleinement ma vision, en mettant la technologie au service de l’émotion et de l’authenticité.
Des technologies avancées au service de la perfection :
Logiciels
Pour sublimer chaque photo et révéler toute sa richesse, je m’appuie sur des outils numériques de pointe. Photoshop est au cœur de mon flux de travail : un logiciel complet et incroyablement puissant qui offre des possibilités infinies. Il me permet d’affiner chaque détail, de jouer avec la lumière, les couleurs et les textures pour restituer des images qui allient précision et émotion. À cela s’ajoutent DxO PhotoLab et Lightroom, des logiciels complémentaires que j’utilise pour développer et optimiser mes clichés. Leur combinaison garantit une gestion impeccable des images, depuis leur correction initiale jusqu’à leur rendu final.
Pour exploiter pleinement ces outils, je m’appuie sur une station de travail haut de gamme, équipée d’un processeur i9, 128 Go de mémoire vive et une carte graphique Strix ROG surboostée. Cette configuration puissante me permet de travailler avec fluidité sur des fichiers haute résolution, même lors des projets les plus complexes. Dans le cas de photos panoramiques, une seule image peut atteindre un poids impressionnant de 250 mo, nécessitant une capacité informatique exceptionnelle. Cette infrastructure n’est pas qu’un simple matériel, c’est une véritable alliée pour donner vie à ma vision artistique, en poussant les limites de la créativité et de la précision.
Et si on créait ensemble vos plus beaux souvenirs ?
N’hésitez pas à me contacter par téléphone au 06 15 99 76 46 ou par email à l’adresse eddie.tijsseling34@gmail.com ou encore en remplissant le formulaire de contact.